Comment minimiser la rivalité entre frères et sœurs

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La rivalité fraternelle peut survenir à tout âge. Ma fille, par exemple, avait un an et demi lorsque son petit frère est né. Peu de temps après, elle a suggéré que nous jetions le bébé pleurant et allaitant. "Bébé twash", disait sa petite fille, le doigt pointé vers les poubelles. Tout à fait normal, selon Adele Faber, gourou de l'éducation des enfants, auteur avec Elaine Mazlish du classique Siblings Without Rivalry et de How To Talk So Kids Will Listen & Listen So Kids Will Talk.

Aider les enfants à nommer et à accepter leurs sentiments contradictoires à l'égard d'un nouveau bébé est la première étape pour développer des relations saines entre frères et sœurs par la suite, selon Adele Faber.

Amener les enfants à parler de la rivalité entre frères et sœurs.

"Ce qui n'est pas exprimé à l'extérieur ne fait qu'entrer dans le subconscient", dit Faber. "On ne peut pas bannir les sentiments". Selon elle, les parents rendent un grand service à leurs enfants en les aidant à nommer toute la gamme de leurs sentiments : inquiet, jaloux, triste, seul, confus.

Lorsqu'un grand frère ou une grande sœur, comme ma fille, veut jeter le bébé, un adulte peut aider l'enfant à comprendre pourquoi : "Oh, chérie, est-ce que tu souhaites parfois que tout redevienne comme avant, quand tu étais la seule ?" pourrait dire un parent. "Je suis si heureux que tu m'aies dit ça, parce que maintenant je le sais." Ce genre de reconnaissance donne à l'enfant la permission de ressentir ces sentiments, ainsi que d'autres plus positifs.

En revanche, dire aux enfants qu'ils "ne le pensaient pas" lorsqu'ils disent quelque chose de négatif au sujet d'un nouveau bébé est contre-productif, dit Faber. Les sentiments ne font alors qu'entrer dans la clandestinité et s'expriment "par des maux de ventre ou des cauchemars, ou par des pincements, des coups de pied et des morsures."

Parler franchement de la rivalité entre frères et sœurs.

L'établissement de relations positives commence avant même la naissance d'un nouveau bébé. En dressant un portrait réaliste de la vie avec un nouveau-né, vous donnez à l'aîné de la fratrie une meilleure idée de ce à quoi il peut s'attendre. "Au lieu de dire que tout va être amusant, dit Faber, dites que certaines parties vont être intéressantes, d'autres beaucoup de travail : Le bébé sera bruyant et peut-être odorant, et parfois vous aurez même l'impression de ne plus vouloir du bébé. Mais si vous avez ces sentiments, venez me le dire et je vous ferai un câlin spécial".

Faber recommande également d'aider les enfants à s'adapter à un nouveau bébé :

Prendre le temps. "Si je devais donner une ordonnance pour la meilleure chose absolue que vous puissiez faire, dit Faber, ce serait du temps en tête-à-tête." Même s'il ne s'agit que de quelques minutes d'attention, le fait d'être vu et entendu renforcera l'estime de soi de votre enfant.

Aimer de façon unique. Si vous disiez à votre mari : "Qui aimez-vous le plus au monde ?" et qu'il vous répondait : "Je vous aime tous les deux de la même façon", vous vous sentiriez diminuée", dit Faber. "Être aimé de manière égale, c'est être moins aimé. Être aimé de façon unique, c'est être aimé suffisamment."

Se faire de nouveaux amis. "Il serait utile pour un enfant qui adore l'aîné... de se retrouver dans une situation où il est l'aîné et où il a des enfants plus jeunes comme camarades de jeu", explique Faber. "Les enfants doivent avoir la possibilité d'expérimenter tous les rôles".

À 9 ans, ma fille souhaite encore parfois vivre dans une maison sans son frère. "Il est si bruyant !" dit-elle. Et il l'est. Mais elle l'apprécie aussi en tant que compagnon de jeu et compagnon. Il est important d'apprendre à s'entendre. Elle s'est habituée, par exemple, à sa tendance à être plus bruyant qu'elle. "Certains enfants ne supporteraient pas tous les bruits qu'il fait, mais j'ai appris à faire avec." Et elle l'a fait. Et elle en est plus forte.

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